WILD MEN T3
Auteure : Jay Crownover
Éditeur : Hugo – New Romance
Date de parution : 4 juillet 2019
Pitch :
Tout lui intime de fuir : il doit partir et s’éloigner de tout ça. Lane Warner a toujours été discret. Contrairement à ses deux frères, il ne fait pas de vagues. Peu de choses parviennent à l’atteindre. Le fait que son amie d’enfance, Brynn Fox, enfin Brynn Warner, partage justement son nom de famille, pour des raisons qu’il ne peut pas entendre, en fait partie. Il n’a plus la force de côtoyer chaque jour celle qu’il ne peut pas avoir. Pour son propre bien, il doit partir. Dès qu’elle apprend son départ, Brynn part à sa recherche. Elle compte, par tous les moyens, ramener celui qu’elle a toujours aimé mais ne pensait pas mériter.
Je remercie Hugo&Cie pour l’envoi de ce livre.
Bonjour,
Aujourd’hui je vous parle de la saison 3 de Wild Men de Jay Crownover publiée chez Hugo New Romance. J’avais beaucoup aimé le petit moment à cœur ouvert de Lane en fin de tome 2, aussi, j’avais très envie de lire ce tome 3.
Voir ma chronique du tome 1, ici.
Voir ma chronique du tome 2, là.
Lane était, des frères Warner, le plus en retrait, le plus mystérieux et le plus intriguant. Sa relation avec Brynn dans cette série me faisait penser à celle entre Tyler et Brenna dans la série Snow Cristal de Sarah Morgan ; tome qui avait été mon préféré.
Brynn fait partie de la famille Warner mais le passif entre elle et Lane les sépare autant qu’il les maintient liés. Une position que l’on comprend difficile. Mais une position à laquelle Jay Crownover a dès le début de ce tome donné un peu trop de nuances. Je ne savais plus trop quoi penser de l’histoire entre Brynn et Lane. Ce trop plein d’informations nuancées m’a complétement perdue, la relation entre Brynn et Lane est alors devenue indéfinissable et incompréhensible.
Ajoutez à cela les conseils croisés des autres personnages et, c’en était fini, mon cerveau était en blue-screen.
Heureusement, merci à Daye pour son intervention toute mignonne, celle-ci a au moins su illuminer ce moment compliqué. Merci la simplicité des enfants ! Car comme dans le tome 2, Jay Crownover joue merveilleusement bien de cette carte. J’en avais bien besoin.
Cela mis à part, un autre point contribue à mon mauvais état d’esprit en début de roman. La dépréciation des personnages. Et plus exactement, leur propre dépréciation. Et appelons un chat un chat : c’est très chiant. Je comparerais bien cet état d’esprit à celui de Saint dans le tome Nash des Marked Men. J’ai donc trouvé ça lourd.
Aussi, m’imaginer que la suite aller être un roadtrip, donc qu’en plus on allait arracher les personnages à l’entité « famille »… Reperdre tout ce qu’avait su reconstruire le tome 2 à mes yeux… Ça me faisait peur.
Mais étant donné le contexte et les attitudes contradictoires de la famille, le souffle méritait d’être repris par et pour les deux personnages concernés.
De là, j’ai trouvé ma lecture plus sympa. L’effet était voulu et force était d’admettre que cela avait fonctionné sur moi.
Les personnages apparaissent alors plus intéressants et beaucoup moins brouillons. Mais si l’histoire est agréable, divertissante, elle n’est pas transcendante. Lane et Brynn sont deux personnages que finalement j’aime énormément, mais il m’a manqué un petit quelque chose.
Ce n’est pas l’histoire de l’année, car Jay Crownover nous a habitués à beaucoup plus trépidante. Il aurait pourtant suffi d’un tout petit rien en plus pour que cela fonctionne mieux, selon moi. C’était sympa mais ce tome n’a pas été la révélation que j’espérais. Cela dit, c’est une lecture quand même entraînante, avec une plume que j’apprécie toujours autant, et avec une fin qui, pour le coup, est retentissante.
Je considère ce tome comme une petite pause, ou sorte de rebond, avant le tome suivant qui lui semble promettre d’être bien plus farouche.
Je remercie une fois de plus Hugo&Cie pour l’envoi de ce livre.